Thursday, August 19, 2010

Summer break 49/55

52
Bretagne, 2009


As I won’t be able to visit your blogs for a while, I will take this opportunity to dedicate a picture a day to each one of the bloggers I visit the most.

Profitant du fait que je ne pourrai pas vous visiter souvent pendant quelques temps je vais en profiter pour dédier une photo et dire merci à chacun des blogueurs que je visite le plus souvent.



8 comments:

Miss_Yves said...

Les fenêtres sont un sujet très poétique.
Celle-ci est très jolie.Bleu breton!

cieldequimper said...

Merci ! Ah si seulement je pouvais en avoir une comme ça, avec des murs en granit et ces jolis rideaux ! Bon weekend !

Bergson said...

la maison de jeunesse à Ciel dequimper

Pat said...

Belle fenetre...qu'est-ce qu'il y a a l'interieur...?

Daniel said...

Une fenêtre à l'ancienne ...avec des volets roulants en plastique...Aïe! Aïe!
Ce que je suis critique tout de même... Aïe! Aïe! Aïe!
Bon weekend A +

Miss_Yves said...

Thérèse, peux-tu me rappeler sur quel message tu as mis un clin d'oeil ?Merci!

Miss_Yves said...

Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
Par-delà des vagues de toits, j'aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j'ai refait l'histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.
Si c'eût été un pauvre vieux homme, j'aurais refait la sienne tout aussi aisément.
Et je me couche, fier d'avoir vécu et souffert dans d'autres que moi-même.
Peut-être me direz-vous: "Es-tu sûr que cette légende soit la vraie?" Qu'importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m'a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis?

Baudelaire, Le Spleen de Paris

Thérèse said...

Bibi, ce qui m'avait plu dans cette fenêtre c'est le petit déjeuner mis en scène à l'intérieur et l'envie de me faire inviter à l'intérieur mais discrétion oblige.