Tuesday, November 25, 2008

Pima or Akimel O’Otham - River People -

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Phoenix,

S-ke:k 'O'odham Ha-jewedga

Mant hekid am o a 'i-oimehi am 'O'odham ha-jewe ga ce ,
an ha-ka: g 'u'uhig mo s-ke:k 'an gikuc
Mant hekid am o a 'i-oimehi am 'O'odham ha-jewe ga ce ,
kg kui an gegok c an 'a'i e-wip ut,
Mant hekid am o a 'i-oimehi am 'O'odham ha-jewe ga ce ,
kg ha añ g no:nowij 'an a hiwk wiwilin
Mant hekid am o a 'i-oimehi am 'O'odham ha-jewe ga ce ,
kg ha'icu dodakam am wopo'o kc 'am 'i-kekwup c 'i-ñ-ñeñied
ag wepo mo hab cece'e, "Si att s-'ap 'i-ta:t mapt ia jiwa
t-ki: 'am."

By Jeanette Chico
"When it rains: Papago and Pima Poetry" edited by Ofelia Zepeda

The desert

When I walk in the desert
the birds sing very beautifully
When I walk in the desert
the trees wave their branches in the breeze
When I walk in the desert
the tall saguaro wave their arms way up high
When I walk in the desert
the animals stop and look at me as if they were saying
"Welcome to our home"

Le désert

Quand je marche dans le désert
Les oiseaux chantent très joliment
Quand je marche dans le désert
Les arbres ondulent leurs branches dans la brise
Quand je marche dans le désert
Le grand saguaro ondule ses bras tout là haut
Quand je marche dans le désert
Les animaux s'arrêtent et me regardent comme s’ils voulaient dire
« Bienvenue chez nous »

13 comments:

Olivier said...

tres beau poeme qui se marie tres bien avec ta photo. l'oiseau fait penser a une sentinelle.

lyliane six said...

Quand je marchais dans le désert de Sonora, je devais faire attention où je mettais les pieds,! les oiseaux n'ont pas peur des épines.

hpy said...

Magnifique cactus. L'oiseau doit avoir une belle vue.

claude said...

Est-ce bien de l'indien dans la première version?
Beau cactus, aïe, ça pique ! Et un oiseau qui doit porter des chaussures de sécurité.
Bien ta petite histoire de canards chez Bergson !

Daniel said...

C'est jour de poésie, un peu de repos après le Triathlon !!!
En fait d'arbre un (ou doit on dire une?), monumentale Cactée.
Bonne journée. :o))

Marguerite-marie said...

c'est super chouette j'adore les corbeaux et le tien sur ces grands cactus avec en prime le poème merci de me rappeler de bons souvenirs.

Bergson said...

J'adore ce bleu.


Pour la chanson je te propose un petit Capdevielle

Cergie said...

lorsque notre plus jeune fils était en maternelle, il y avait eu un spectacle qui tournait autour de cette chanson (que Daniel une fois m'a remise en mémoire) :

Nagawika

Nagawika le petit indien traversait le désert dans une quête initiatique et il écoutait les animaux qu'ils rencontraient et lui apportaient la sagesse. Il me faudrait retrouver le petit livre, tiens....

Il me semble que le tertre que l'on entrevoit est très, très loin. Comme un objectif à atteindre.
Il est beau ton message.

Thérèse said...

Olivier, on se sent toujours un peu épié lorsqu’on se promène dans ce très grand jardin ce qui impose le respect.

Lyliane, il est vrai que l’on ne peut pas y marcher les yeux fermés.

Hélène, il y en a qui voudraient se transformer en petite souris, « en petit oiseau » ne serait pas mal non plus.

Claude, il y a une langue O’odham avec des dialectes. Il y a aussi une langue Apache et une Navajo en Arizona.

Daniel, je dois à chaque fois aller vérifier… on dit une cactée. Un bloggeur m’a expliqué un jour toute la terminologie mais j’ai oublié… Différence entre cactus, cactée, cactacée…

Marguerite-Marie, ravie d’avoir raviver de bons souvenirs.

Bergson, le bleu est vécu différemment par le digital à chaque prise de photo, c’est curieux. Mais c’est du vrai, à 98% je ne change rien aux photos…
Merci pour la chanson… c’est la ville qui nous rattrape ici.

Cergie said...

Le simili corbeau à la gorge blanche au bec fin est toujours perché sur son bras de cactus...
C'est vrai qu'on n'est jamais seul dans le désert. Tu t'arrêtes pour faire un petit besoin et tu as un enfant qui surgit de derrière la dune, du moins était ce ainsi au Maroc. Je me souviens d'une fois, de nul part ont déboulé deux petits djinns avec la figure toute propre, suivant un rond mouillé, le reste était poussiéreux : ils nous ont proposé d'acheter, je ne sais plus, des pierres ou des fossiles. Pas de collier pour chien, hélas....

Thérèse said...

Too bad Lucie (pour le collier de chien), je me résoudrai à aller dans un magasin... depuis le temps que nous lui promettons.

Ton commentaire n'était pas là tout à l'heure?? et pourtant quand je vois l'heure??

Anyway, j'ai été lire et écouter la Nagawika. J'ai justement un ami qui vient d'être tiré au sort pour aller chasser le sanglier en janvier avec son arbalète... il ne sait pas encore où (parmi les cinq endroits en Arizona) il y aura encore un tirage au sort d'ici là.
C'est nécessaire par ici, les peccaris (javelina) viennent manger littéralement à nos portes et ils ne sont pas commodes du tout. N'oublions pas pour autant que nous sommes chez eux et non pas eux chez nous...

Anonymous said...

Ah, le bel oiseau dont je ne connais pas le nom... Peut-être arriverai-je à l'observer l'été prochain... ;-)

Captain Shagrat said...

The cactus looks like its wearing a knitted jumper ;-)