Friday, March 7, 2008

Chandler A to Z

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Downtown Chandler


It was somewhere at the back of my mind, I did not want to admit it : things are quickly disappearing in Chandler. Older stores and houses, empty lots, animal life -though I noticed a come back of roadrunners -even the people filling Arizona Avenue between Chandler Boulevard and Frys are evaporating. Chandler is having a complete revamping: new communities are now installed and need new commodities, new everything, they have different values. No diversity though. For that we eliminate what is considered dirty: things and people alike, gone… The Building Materials Place where you could ask for anything has been replaced by HD. or L. by Y or Z. Now you have to walk down endless alleys to find someone who is going to tell you that the object, brand new when you entered your home five year ago, is unavailable or does not exist anymore…
Chandler is 53 years old, me too… scary.

Cela me trottait dans la tête mais je ne voulais pas l’admettre: les choses disparaissent à la vitesse grand V à Chandler. Les vieux magasins et les vieilles habitations, les terrains vagues, la vie animale bien que dernièrement j’ai remarqué le retour timide du roadrunner de Bugs Bunny. Même les gens qui peuplaient l’avenue Arizona entre le boulevard de Chandler et Fry s’évaporent. Chandler revêt une nouvelle peau : maintenant que les nouvelles communautés se sont installées, il y a une demande pour de nouvelles marchandises, un nouveau n’importe quoi… de nouvelles valeurs sont créées. Aucune originalité. Pour en arriver là il faut détruire tout ce qui est considéré laid : choses et gens, c’est du pareil au même, pfuit. La quincaillerie où vous trouviez la solution à tous vos besoins a été remplacée par HD ou L, Y ou Z. Maintenant vous devez errer dans les allées sans fin pour vous faire entendre dire que l’objet recherché (flambant neuf le jour où vous êtes rentrés dans votre maison il y a cinq ans) n’est pas disponible ou ne se fait plus…
Chandler a 53 ans moi aussi… panique à bord.

1 comment:

Cergie said...

J'adore les vieilles drogueries, les épiceries, les marchés au bord de l'eau.
Seulement, il faut les faire vivre. Il faut y aller. Ce ne sont pas seulement des conseravtoires des espèces disparues. Ici en France, les gens préfèrent aller au supermarché pour avoir meilleur marché justement. C'est le monde de l'uniformisation et du profit
En ce qui concerne le modernisme, l'on en revient, où est le temps où dans les campagnes les Bretonnes par exemple échangeaient leurs armoires cloutées contre des cuisines en formica ? Cependant il est un fait que les vieilles enseignes disparaissent aussi car il n'y a plus guère d'artisans qui soient des artistes en ce domaine.

Je pourrais m'étendre pendant des heures, alors je te laisse, Thérèse.
Passe une bonne journée

;o)